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Steuerliche Förderung des Vorsorgesparens – eine kritische Beurteilung des Säule-3a-Abzugs

Dr. phil. Roland Hofmann CFP, CAIA

Nathanael Zahnd Ökonom, LL.B.


Teil der Ausgabe


Zusammenfassung (d/f)

Die Altersvorsorge ist für Staaten ein zentrales Betätigungsfeld. Vorsorgesysteme transferieren Konsummöglichkeiten zwischen Generationen und über den Lebenszyklus hinweg und ermöglichen Umverteilung. In der Schweiz beruht das Vorsorgesystem auf drei Säulen, wobei die individuelle dritte Säule steuerlich gefördert wird. Die ökonomische Beurteilung einer Steuervergünstigung wie des Säule-3a-Abzugs richtet sich danach, ob die angestrebten Ziele unter Minimierung der Nebenwirkungen und Verzerrungen erreicht werden. Die Fragestellungen dieses Beitrages lauten daher: Wie wirkt der Säule-3a-Abzug? Werden die gesetzgeberischen Zielsetzungen erreicht? Wären andere Formen der Sparförderung als Steuervergünstigungen effizienter und zielführender?

Beim Säule-3a-Abzug sind vielfältige Zielerreichungsprobleme erkennbar. Stichworte dazu sind Übersparen, Substitutionseffekte, Mitnahmeeffekte, administrative Hürden oder das Phänomen, dass Haushalte aus mannigfaltigen Gründen schlicht nicht sparen. Bei diesem letzten Effekt können die Erkenntnisse aus der Verhaltensökonomie (z. B. Nudging) möglicherweise helfen, das Sparen zu fördern. Die vielfältigen Problemkreise, die sich aus der steuerlichen Förderung der Säule 3a ergeben, werden in diesem Beitrag aufgezeigt und Lösungsansätze dazu entwickelt.

La prévoyance vieillesse est un domaine d’activité central pour les États. Les systèmes de prévoyance transfèrent des possibilités de consommation entre les générations et au-delà du cycle de vie et permettent une redistribution. En Suisse, le système de prévoyance repose sur trois piliers, le troisième pilier individuel étant encouragé fiscalement. L’évaluation économique d’un allégement fiscal tel que la déduction du pilier 3a revient à se demander si les objectifs visés sont atteints tout en minimisant les effets secondaires et les distorsions. Les questions posées dans la présente contribution sont donc les suivantes : Quels sont les effets de la déduction du pilier 3a ? Les objectifs fixés par le législateur sont-ils atteints ? D’autres formes d’incitation à l’épargne que des allégements fiscaux seraient-elles plus efficaces et plus ciblées ?

En ce qui concerne la déduction du pilier 3a, on constate de multiples problèmes de réalisation des objectifs. On pense entre autres à la sur-épargne, les effets de substitution, les effets d’entraiment, les obstacles administratifs ou le phénomène selon lequel les ménages n’épargnent tout simplement pas, pour de multiples raisons. Pour ce dernier effet, les connaissances provenant de l’économie comportementale (par exemple le nudging) peuvent peut-être aider à encourager l’épargne. Les diverses problématiques qui découlent de l’incitation fiscale du pilier 3a sont mis en evidence dans cet article et des solutions développées à cet effet.