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Implementierung einer schweizerischen Holdingstruktur im Lichte des Europarechts und Freizügigkeitsabkommens

Die Autoren sind im nationalen und internationalen Steuerrecht tätig

Thomas Kollruss MBA

Marina Ediger


Teil der Ausgabe


Zusammenfassung (de/fr)

Die Errichtung einer schweizerischen Holdingstruktur und die Begründung einer Beteiligung an einer schweizerischen Kapitalgesellschaft sind auch nach Inkrafttreten des Bundesgesetzes über die Steuerreform und die AHV-Finanzierung (STAF) attraktiv. Der Weg in eine solche Struktur kann im Idealfall durch einen steuerneutralen qualifizierten Anteilstausch erfolgen (sog. Quasifusion). Für Steuerpflichtige aus EU-Mitgliedstaaten tritt das Problem auf, dass es sich bei der Schweiz um einen Drittstaat handelt und das jeweilige nationale Umwandlungssteuerrecht sowie das Europarecht grundsätzlich keine steuerneutrale Anteilseinbringung in eine schweizerische Kapitalgesellschaft bzw. Drittstaatengesellschaft ermöglichen. Der vorliegende Beitrag untersucht die steuerneutrale Implementierung einer schweizerischen Holdingstruktur durch grenzüberschreitende Anteilseinbringung aus EU-Mitgliedstaaten heraus. In diesem Zusammenhang werden das nationale Recht, das europäische Primär- und Sekundärrecht, die EuGH-Rechtsprechung und das Freizügigkeitsabkommen
kritisch analysiert und die Implikationen erörtert. Abschliessend wird eine Gestaltungsmöglichkeit zur steuerneutralen Implementierung einer schweizerischen Holdingstruktur durch grenzüberschreitenden qualifizierten Anteilstausch für EU-Kapitalgesellschaften entwickelt.

La mise en place d’une structure holding suisse et la création d’une participation dans une société suisse sont attractives également après l’entrée en vigueur de la Loi fédérale relative à la réforme fiscale et au financement de l’AVS (RFFA). Idéalement, la mise sur pied d’une telle structure peut se faire au moyen d’un échange qualifié de participations neutre sur le plan fiscal (dit quasi-fusion). Pour les contribuables des États membres de l’UE, le problème réside toutefois dans le fait que la Suisse est un pays tiers et que son droit fiscal national régissant les transformations ainsi que le droit européen n’autorisent généralement pas un apport fiscalement neutre d’actions dans une société suisse respectivement dans une société d’un pays tiers. Cet article examine la mise en place fiscalement neutre d’une structure holding suisse au moyen d’un apport transfrontalier de participations provenant d’États membres de l’UE. Dans ce contexte, le droit national, le droit européen primaire et secondaire, la jurisprudence de la CJUE et l’accord sur la libre circulation des personnes feront l’objet d’une analyse critique et les implications seront discutées. Enfin, un exemple envisageable pour la mise en oeuvre fiscalement neutre d’une structure holding suisse au moyen d’un échange qualifié de participations transfrontalier pour les sociétés de capitaux de l’UE sera mis en exergue.