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Die (Quasi-)Abschaffung des Vorsteuerabzugs

Vorschlag für eine Vereinfachung des Mehrwertsteuersystems durch die Befreiung von B2B-Leistungen

Ralf Imstepf Prof. Dr. iur., Rechtsanwalt, dipl. Steuerexperte, EMBA HSG


Teil der Ausgabe


Zusammenfassung (d/f)

Obwohl seit ihrer Einführung am 1.1.1995 bereits mehr als 25 Jahre vergangen sind – und es dementsprechend nicht an Erfahrungswerten fehlt –, gilt die Mehrwertsteuer auch heute noch als besonders anspruchsvolle und komplizierte Steuerart. Weitreichende Vereinfachungen brächten – wie bereits vor über 15 Jahren im Bericht vom 27.1.2005 des Bundesrats über Verbesserungen der Mehrwertsteuer (10 Jahre Mehrwertsteuer) festgehalten – insb. die Abschaffung der Steuerausnahmen und die Einführung eines Einheitssatzes. Diese Anliegen scheinen allerdings politisch aussichtslos. Vor diesem Hintergrund sind alternative Vorschläge gefragt. Mit einer Interpellation vom 29.11.2021 stellte Ständerat Andrea Caroni dem Bundesrat die Frage, ob allenfalls die Befreiung von Leistungen an steuerpflichtige Personen («B2B-Bereich») die Mehrwertsteuer vereinfachen könnte. Vorliegender Artikel setzt sich mit diesem Vorschlag eingehend auseinander und zeigt, ob und wie er erhebungstechnisch umzusetzen wäre.

Bien que plus de 25 ans se soient écoulés depuis son introduction le 1er janvier 1995 – et que les valeurs empiriques ne manquent donc pas –, la TVA est aujourd’hui encore considérée comme un type d’impôt particulièrement exigeant et compliqué. Comme l’indiquait déjà il y a plus de 15 ans le rapport du Conseil fédéral du 27 janvier 2005 sur des améliorations de la taxe sur la valeur ajoutée (10 ans de TVA), la suppression des exclusions du champ de l’impôt et l’introduction d’un taux d’imposition unique permettraient de simplifier considérablement la situation. Ces requêtes semblent toutefois politiquement vouées à l’échec. Dans ce contexte, des propositions alternatives sont nécessaires. Dans une interpellation du 29 novembre 2021, le conseiller aux Etats Andrea Caroni a demandé au Conseil fédéral si l’exonération des prestations fournies à des assujettis (« domaine B2B ») pourrait éventuellement simplifier la TVA. Le présent article examine en détail cette proposition et montre si et comment elle pourrait être mise en oeuvre du point de vue de la technique de perception.